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Broutards La tendance reste baissière

Bien que la météo favorise le maintien des animaux dans les prairies, la maladie hémorragique épizootique (MHE) perturbe le commerce. De nombreux animaux prêts pour l’Algérie ont finalement été orientés vers l’Italie. La surcharge de l’offre permet un tri plus sévère sur les marchés. De gros écarts de valorisation sont observés entre différents cadrans.

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Les expéditions vers le marché espagnol sont de nouveau possibles depuis la zone réglementée à cause de la MHE. Cela va permettre de désengorger les élevages du sud du pays, mais à des tarifs qui sont moins attractifs qu’avant l’apparition du virus en France.

La tendance haussière se poursuit sur les cadrans du Centre. La qualité de l’offre assure une certaine stabilité à Moulins-Engilbert. Les prix des marchés de Châteaumeillant et de Saint-Christophe-en-Brionnais sont à la baisse. Les mâles charolais U de 400-450 kg se vendent entre 3,35 et 3,45 €/kg à Moulins-Engilbert, et de 3,20 à 3,35 € sur les autres marchés.

Dans les limousins, le commerce est plus régulier aux Hérolles et à Mauriac, mais la tendance reste baissière à Ussel. Les bons lots de 350 à 450 kg vaccinés sont vendus entre 3,60 et 3,80 €.

Sur les marchés de l’Ouest, la demande régionale reste soutenue pour la mise en place de jeunes bovins, ce qui permet une bonne résistance des prix. Les charolais ou limousins de 300-350 kg se négocient entre 1 140 et 1 240 € la pièce sur le marché de Châteaubriant. Dans la moyenne marchandise, des écarts de valorisation très significatifs sont observés entre les animaux vaccinés contre la FCO qui peuvent partir vers l’Espagne, et les non-vaccinés.

En femelles, le commerce reste fluide. La demande reste soutenue pour l’exportation vers l’Italie. Les tarifs sont stables et compris entre 3,30 et 3,50 € dans les bonnes charolaises ou limousines de 300-350 kg.

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